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La surdité en France : quels chiffres ? Et les ados?

Avant de nous pencher sur les traitements de la surdité (et donc sur les dernières avancées) nous avons cherché à connaitre la fréquence de la surdité en France. Nous sommes allées sur le site de L’institut National de Veille Sanitaire qui regroupe les principales statistiques publiés sur les problèmes de santé en France. Le dernier rapport officiel sur le sujet date d’Octobre 2014 (« étude quantitative sur le handicap auditif à partir de l’enquête handicap-santé »).

Dans l’enquête Handicap-Santé de 2008, les déficiences auditives sont repérées par une question sur le port d’un appareil auditif, puis, pour ceux qui déclarent ne pas avoir besoin d’appareil auditif, par une question sur l’existence d’un problème d’audition.

 A l’issue de cette enquête on estime à 10 millions le nombre de personnes ayant des limitations fonctionnelles auditives (LFA) en 2008. Parmi elles, environ 5,5 millions de personnes sont concernées par une limitation moyenne à lourde, dont 360 000 ont des LFA très graves ou totales.

Si l’on exclut les niveaux « légers » de LFA, les résultats obtenus sont comparables à ceux observés lors de l’enquête réalisée en 1998 : 5,2 millions de personnes étaient atteintes de limitations auditives, dont 303 000 étaient très gravement atteintes.

La prévalence globale est évaluée à 16 %.

 

La surdité des adolescents et la musique

Nous nous sommes aussi intéressées aux chiffres touchant les adolescents puisqu’on entend souvent dire que l’exposition aux musiques serait responsable d’une augmentation de la surdité.

Nous avons retrouvé dans un tableau général des âges une donnée concernant les moins de 20 ans

(voir ci contre) : la prévalence a doublé entre 1988 et 2008.

Cependant dans la partie « les causes de la surdité et de la malentendance » la musique n’est pas évoquée.

« Pour les personnes sourdes (d’une ou deux oreilles) ou malentendantes, la cause des problèmes d’audition est connue. Parmi les personnes interrogées sur les raisons de leur problème auditif, 13 % ont évoqué une maladie spécifique, 9 % un accident. 25 % ont déclaré une autre cause. Parmi celles-ci, l’aspect le plus souvent mis en avant par les déficients auditifs est le bruit au travail : Dans les causes évoquées, relevons cependant : « machines », « mine », «marteau-dpiqueur », « séances de tir », « bruit du canon », « machine agricole ». Une dizaine de personnes ont évoqué les conséquences de la guerre ».

 

Sur le site de l’Institut National de Prévention et d’éducation pour la Santé nous avons retrouvé un dossier de presse intitulé « A force d'écouter la musique trop fort, on finit par l'entendre à moitié.

On y retrouve des données sur le sujet : « Bien que les troubles auditifs concernent en premier lieu les populations les plus âgées, les études françaises et internationales montrent que les jeunes sont de plus en plus nombreux à souffrir de troubles de l’audition. Environ 10 % des jeunes de moins de 25 ans présentent ainsi une perte auditive pathologique. Les expositions sonores représentent une des causes majeures de déficit auditif chez les jeunes de moins de 25 ans ». Il n’y a pas de référence précise à ces chiffres qui sont nettement supérieurs à ceux publiés dans l’étude précédente.

En revanche l’exposition au bruit des adolescents est documentée « L’utilisation du mp3 s’est généralisée, en particulier dans les transports en commun. D’après les données du Baromètre santé environnement de l’INPES (2007), parmi les 18-25 ans, un jeune sur dix déclare écouter régulièrement son baladeur à un volume sonore élevé. D’après cette même enquête, plus de huit jeunes sur dix (81,1 %) déclarent avoir été au moins une fois exposés à un volume sonore élevé lors d’un concert, en discothèque, ou encore en jouant de la musique au cours des douze derniers mois.

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